Un "jeudi noir... de monde", une protestation face aux "dangereuses irresponsabilités de certains" et comme "un retour à
l'envoyeur" de la part des "messagers de la rue" à celui qui déclarait récemment : "Quand il y a grève, personne ne s'en aperçoit !"...
Pour vivre la grande manifestation du jeudi 29 janvier 2009 à Paris, je m'étais postée vers le métro Filles du Calvaire
(entre Bastille et République) devant le Cirque d'Hiver.
CHOSES VÉCUES
Des rencontres intéressantes et enrichissantes
J'ai pu rencontrer des élus de gauche (maires et adjoints d'arrondissements parisiens ou de la région parisienne comme par ex. l'adjoint P.C. du Maire
du 14e chargé de la diversité), des travailleurs sociaux, tout comme d'autres responsables syndicaux et politiques qui m'ont laissé, avec une réelle envie de me lire, leurs
cartes de visites.
J'ai eu aussi l'occasion d'échanger en particulier avec la metteure-en-scène Ariane Mnouchkine (Théâtre du Soleil) avec qui je vais, j'espère,
garder le bon contact.
Vers 17 H 30, réfugiée quelques minutes dans un café pour réchauffer mes doigts qui ne pouvaient plus écrire de notes, j'ai interviewés quelques responsables
syndicalistes de la Métallurgie.
Un véritable succès la caphi ! Peut-être devrais-je envisager de faire mon one-trans-show pour ouvrir un congrès de métallurgistes
cégétistes...
Parmi les manifestants, je croisa même des policiers du syndicat Alliance à qui je déclara, en montrant mon carnet de notes
: "Aujourd'hui, c'est moi qui verbalise : je suis des "Renseignements généreux et libres !"
Vers 18 H 45, la fin du cortège n'était qu'au niveau de la rue Sébastien-Froissard. C'est dire le monde...
A 19H, pour une halte salvatrice, je me rendis au Centre Culturel Mexicain, tout proche rue Vieille-du-Temple, pour assister au début de la
projection de courts-métrages. Mais je commençais à m'endormir sur ma chaise...
Je repartis pourtant de plus belle et enfourcha aussitôt un Vélib' tel Lucky Luke sur son Joly
Jumper...
20 H, quartier de l'Opéra où la manif aboutissait. Je n'avais pas prévu un tel déploiement !
Je réussis toutefois, avec une extrême vélocité, à passer entre les nombreux cars de C.R.S. disséminés autour de la grande place de l'Opéra - que
je pris en contre-sens devant des policiers ébahis par une telle culottée - pour reprendre le boulevard des Capucines en tentant d'éviter autant les nombreux
"représentants de la loi républicaine" casqués que les morceaux de verre sur la chaussée, témoignage d'un récent échange pas très "policé"...
NOTE : Pour rendre compte des "choses vues et
entendues" à l'occasion de ce "Rêve générale", vous retrouverez prochainement mon reportage plus complet (photos
et textes) dans l'autre Webdromadaire - http://lawebdromadaire.over-blog.com (abonnez-vous directement sur le dit-blog).
caphi